9emes Grands Prix 2023 de l'innovation des Avocats

Le 2ème village de la Legaltech de décembre est annoncé, et le programme s’annonce copieux ! 2 jours, 38 exposants, 100 intervenants, 20 conférences et ateliers... C’est l’événement français à ne pas rater.
Il se murmure que l’édition 2018 sera encore plus vaste car les organisateurs ont refusé beaucoup de Legaltech faute de place... mais voici déjà une 2ème édition très riche donc incontournable !
A consulter ici.

Le milieu du droit doit se moderniser, s’approprier les outils numériques, et les technologies au service du droit ouvrent de nombreuses perspectives. Le secteur de la legaltech "élargi" aurait levé plus de 52M€ de fonds en 2017 ; il semble donc que le mouvement soit réel, après 3 ans de balbutiements.
A lire sur Le Village.

« Mais qu’allons-nous devenir ? » Il n’existe pas de recette miracle pour aborder tous ces bouleversements, une chose est certaine : il va falloir faire autrement ! Car nous comprenons tous que les recettes d’hier sont dépassées, ou le seront très vite.
Travailler "ensemble" et non "pour" , collaborer entre professions et avec les machines... les bonnes pratiques à envisager... sérieusement.
Intéressant article de William Cargill dans la LJA à lire ici.

"Nous sommes dans une situation paradoxale : trop de justiciables se retrouvent dans des situations complexes faute d’avoir obtenu un renseignement ou un service de qualité, tandis que nombre d’avocats peinent à trouver leurs clients. Ce qui est néanmoins encourageant, c’est l’évolution du métier d’avocat ces cinq dernières années : la publicité est permise, la technologie a évolué, les structures des cabinets d’avocats ont été modernisées par la loi croissance qui autorise notamment des levées de fonds. Maintenant, à nous de prendre possession de l’outil numérique pour parachever cette évolution"...
Article du Point à lire ici

Progressivement, les avocats multiplient les initiatives pour renouveler leurs offres et leur image. Sans se départir du cœur essentiel du métier, il leur faut être plus accessibles, plus compréhensibles, et plus « vendeurs ». Une logique marketing qui n’est pas innée dans la profession, et la relation-client au coeur du métier...
On en parle sur Le Village de la justice.

Oui, même si le terme est décrié et le raccourci réducteur, il y a bien une recherche de passer outre les métiers du Droit (pour aller plus vite, pour être moins cher, pour du renseignement moins engageant etc). Mais sans la même garantie pour l’usager de droit d’être amené à bon port, c’est évidemment le problème...
Et les professionnels du droit qui jouent sur tous les tableaux sont encore un peu hésitants à n’être plus que prestataires de la Legaltech, on les comprend.
Analyse à lire ici (en anglais) (traduction auto FR)